Satvar est le continent aux mille visages. Recouvert d'étendues glacées au nord et peuplé par les Nains, les Alsderns et Vreën, il est parcouru, au sud, de bois denses abritant les plus belles constructions des Eleär.
Sunaï n'appartient plus à Satvar, car elle est peuplée par les Ordhaleron.
La neige et le feu. Les territoires d'Alsvard sont aussi rudes et sauvages que les Alsderns qui leur ont donné leur nom. Partout les volcans, entremêlés aux montagnes fières et hautes, expriment leur rage sous les neiges éternelles.
La capitale d'Alsvard est Drak.
15 : Le roi Brunolf Oldengard et les jarls d'Alsvard tentèrent de récupérer des terres plus au sud de leurs frontières grâce à d'habiles et redoutables stratégies politiques. Les dirigeants et le roi de Lorh, alors profondément courroucés de cette tentative de vol de territoire savamment orchestrée, attaquèrent la capitale pour leur faire oublier toute envie future de recommencer. Ces offensives et les morts qui en découlèrent n'étaient pas nécessaires. Ils marquèrent durement les Alsderns qui se vengèrent en allant à l'encontre des traités mondiaux, bloquant toute transaction marchande avec l'intégralité de Lorh et exilant les habitants Vreën des contrées de l'Alsvard. Des années durant, les relations des deux royaumes furent difficiles et leur ignorance mutuelle ne fit aucun bien à leur économie, ou à leurs peuples. Privé d'exportations et d'importations, chacun devait subsister en autonomie sur les terres capricieuses et sauvages de Satvar.
44-49 : De terribles éruptions volcaniques entraînèrent cinq années d'hivers rudes et d'étés infernaux. Les terres devenaient stériles, les pluies chargées de cendres souillaient les nappes phréatiques et les sources... Les Alsderns durent lutter pour leur survie, nombre d'entre eux mourut. Pendant longtemps, ils demandèrent l'aide du royaume de Lorh qui subissait aussi les répercussions de ces catastrophes climatiques et qui ne put répondre à leur appel désespéré. Seuls les Eleär d'Yra purent venir à bout des famines en envoyant des spécialistes pour analyser les terrains, prodiguer leurs conseils agricoles afin d'assainir les terres et les rendre à nouveau fertiles. Les Alsderns conclurent un pacte avec les deux autres royaumes du continent : Satvar était inhospitalière et seule la cohésion entre chacun de ses pays permettrait d'assurer leur pérennité.
85-88 : L'Alsvard se joignit à Heisenk afin de soutenir la légitimité de la royauté déchue. En effet, les jarls de certaines régions de ce pays Alsdern d'Ordanie, ayant découvert les manigances menées par le Roi Thorleif à sa prise de pouvoir quinze ans plus tôt, se soulevèrent contre Serth et durent assiéger la ville. Ils réclamaient le retour de la lignée d'Ivar au pouvoir. De nombreuses jeunes gens trépassèrent durant la campagne de Cleverek, mais les Alsderns rebelles furent anéantis au bout de trois terribles années. Les forces Vreën, alliées à Thorleif, causèrent la perte de ceux qui se soulevaient contre ce régime. L'Alsvard, qui avait perdu beaucoup d'hommes, se replia. Alors que le Roi craignait des représailles des Royaumes Unis pour y avoir été mêlé, Harden de Dévéra s'engagea à ne lancer aucune hostilité à l'encontre du royaume Alsdern de Satvar. Durant l'année quatre-vingt-huit, le roi Oldengard mourut mystérieusement, laissant à sa fille, Vriekhilde, le trône de l'Alsvard.
Les constructions de Lorh n'existent qu'en ce lieu. Creusés à flanc de montagne, les grands édifices jaillissent de la pierre et semblent plonger dans les profondeurs du Monde. Il s'agit du pays des Nains, cachés dans les profondeurs de la Terre ou dans leurs édifications et qui cohabitent difficilement avec les Vreën.
La capitale de Lorh est Othramil.
15 : Le roi Brunolf Oldengard et les jarls d'Alsvard tentèrent de récupérer des terres plus au sud de leurs frontières grâce à d'habiles et redoutables stratégies politiques. Les dirigeants et le roi de Lorh, alors profondément courroucés de cette tentative de vol de territoire savamment orchestrée, attaquèrent la capitale pour leur faire oublier toute envie future de recommencer. Les Alsderns se vengèrent en allant à l'encontre des traités mondiaux, bloquant toute transaction marchande avec l'intégralité de Lorh et exilant les habitants Vreën des contrées de l'Alsvard. Des années durant, les relations des deux royaumes furent difficiles et leur ignorance mutuelle ne fit aucun bien à leur économie, ou à leurs peuples. Privé d'exportations et d'importations, chacun devait subsister en autonomie sur les terres capricieuses et sauvages de Satvar.
32 : Le roi de Lorh, Helaf Rehan, fut assassiné et son meurtre fut revendiqué par le Roi des Nains. Alors errant, ce peuple qui vivait pourtant en paix dans le royaume depuis des millénaires, fut l'objet d'une haine farouche. Beaucoup furent tués, d'autres s'enfuirent vers Yra, Alsvard ou vers les territoires Eleär de Seregon. Certains décidèrent de rester dans les contrées de Lorh qu'ils foulaient depuis toujours, mais ils devinrent des boucs émissaires pour les royalistes du pays. Les évènements qui suivirent marquèrent à tout jamais les deux peuples qui se haïssaient désormais. Si le Roi des Nains commandita cet assassinat, ce fut par simple vengeance. Son peuple demeurait dans la cité d'Othramil, creusée dans les falaises de ses mains et de celles de son peuple, depuis des milliers d'années. Ils avaient été jetés dehors par le Roi Helaf lui-même qui s'était, quarante années plus tôt, approprié leurs terres ancestrales. Dùnaras Rehan, le fils d'Helaf et nouveau roi de Lorh, interdit la fréquentation des lieux publics et tout échange commercial avec les Nains. Conscient de son erreur, il se ravisa cinq années plus tard, mais la majorité des Nains restants avaient été brisés par cet exil forcé et cette vie misérable. Nombre d'entre eux avait déjà quitté le continent pour Yra et pour Seregon. Les derniers réfractaires ne se résumaient qu'à une poignée et leurs esprits revêches les forcèrent à créer des alliances secrètes avec les membres des forces antiracistes des autres continents. Touchés par leur sort, les Eleär d'Yra, qui avaient encore en mémoire leurs propres persécutions, rompirent leur alliance avec Lorh.
44-49 : De terribles éruptions volcaniques entraînèrent cinq années d'hivers rudes et d'étés infernaux. Les terres devenaient stériles, les pluies chargées de cendres souillaient en tombant les nappes phréatiques et les sources... Pendant longtemps, les Alsderns demandèrent l'aide du royaume de Lorh. Pourtant, appauvri et affamé, le peuple Vreën ne put répondre à l'appel désespéré de ses voisins d'autant que leur passé était marqué par la rivalité et par de vieilles rancœurs. Seuls les Eleär d'Yra purent venir à bout des famines en envoyant des spécialistes pour analyser les terrains et prodiguer leurs conseils agricoles afin d'assainir les terres et de les rendre à nouveau fertiles. Les Alsderns conclurent un pacte avec les deux autres royaumes du continent : Satvar était inhospitalière et seule une cohésion entre chacune de ses entités leur permettrait d'assurer leur pérennité.
82-84 : Dùnaras s'éteignit après un règne douloureux. Son manque de sagesse avait conduit à la ruine de son pays. Sans héritier, Yra et Alsvard condamnèrent le royaume à perdre sa royauté Valdur et nomma Dwilan Boradur, Roi des Nains, à la tête de Lorh. Un scandale éclata parmi l'ensemble du peuple Vreën qui assumait sa prétendue supériorité. Pourtant, Aiseth et Desde du continent de Seregon, se joignirent à Yra et firent rapatrier les Nains qui le désiraient vers leurs terres ancestrales de Lorh. Des guerres civiles éclatèrent deux années durant entre les Nains, aidés des Elfes, et les Vreën. Lassés de leurs vaints efforts, mis à mal par les armées Eleär toujours présentes, le peuple et les hauts dignitaires courbèrent l'échine et n'eurent d'autres choix que d'accepter la reprise du pouvoir par les Nains. En Roi Sage, Dwilan jura sur sa barbe et sur la barbe de ses fils qu'il ne privilégierait pas les Nains aux Hommes, que leur vie devait continuer comme elle avait toujours été.
Lorsque ces terres furent offertes aux expatriés de Sunaï et de Neya, leur visage n'était pas celui qu'on leur connaît aujourd'hui. Il s'agissait d'un tertre mourant, mais les connaissances des Eleär et leurs efforts, leur respect des cycles naturels, la façonnèrent pour lui donner ce visage. Ils la transformèrent en un paradis recouvert de forêts denses où l'on entend parfois le chant des Elfes qui les peuplent.
La capitale d'Yra est Ceriä.
32 : Si les luttes de pouvoir de Lorh ne concernaient pas les Eleär, la persécution que les Nains subirent décida Nimaën Aridel, le Roi d'Yra, à mettre fin à sa fragile alliance avec le royaume Vreën.
44-49 : Lorh et Alsvard, dans leur désespoir, appelèrent Yra à l'aide. De terribles éruptions volcaniques avaient fait rage et entraînèrent cinq années d'hivers rudes et d'étés infernaux dans les deux royaumes. Nimaën Arindel, le roi d'Yra, voulut refuser de leur prêter assistance, mais son Conseil lui rappela que, depuis des centaines d'années, les Valduris de Satvar les avaient laissés en paix. À l'inverse de leurs frères de Seregon qui subissaient encore le courroux des Vreën, ceux de Satvar avaient été bien plus conciliants et avaient leur avaient bien vite laissé Yra. Contraint, il fit envoyer de nombreux érudits afin d'aider les deux pays à se remettre de la catastrophe climatique qu'ils avaient vécue. Yra accepta le pacte qu'Alsvard et Lorh proposaient, car la cohésion entre chacune des entités du continent leur permettrait d'assurer la survie de tous leurs peuples et de pouvoir garder un œil sur leurs manœuvres politiques respectives.
82-84 : Le Roi de Lorh s'éteignit après un règne douloureux. Son manque de sagesse avait conduit à la ruine de son pays. Sans héritier, Yra et Alsvard condamnèrent le royaume à perdre sa royauté Valdur et nomma Dwilan Boradur, Roi des Nains, à la tête de Lorh. Un scandale éclata parmi l'ensemble du peuple Vreën qui assumait sa prétendue supériorité. Pourtant, Aiseth et Desde du continent de Seregon, se joignirent à Yra et firent rapatrier les Nains qui le désiraient vers leurs terres ancestrales de Lorh. Des guerres civiles éclatèrent deux années durant entre les Nains, aidés des Elfes, et les Vreën. Lassés de leurs vaints efforts, mis à mal par les armées Eleär toujours présentes, le peuple et les hauts dignitaires courbèrent l'échine et n'eurent d'autres choix que d'accepter la reprise du pouvoir par les Nains. En Roi Sage, Dwilan jura sur sa barbe et sur la barbe de ses fils qu'il ne privilégierait pas les Nains aux Hommes, que leur vie devait continuer comme elle avait toujours été. Nimaën se félicita du déroulement de ces évènements. Il avait eu sans avoir à l'initier lui-même sa revanche sur la lignée des rois Vreën de Lorh qui avaient opprimé son peuple des centaines d'années durant. S'il s'agissait d'une époque qu'il n'avait pas connue, il détestait les Vreën, leur vénalité et leur esprit de conquête inassouvi.