Sharda du Nord

Les Sharda du Nord vivent en Radjyn, dans le Sultanat d'Al'Akhab. Sédentaires, ils vivent de leurs talents commerciaux et artistiques et apprécient le faste lorsqu'ils peuvent se l'offrir. Leurs créations d'objets d'or et d'argent, souvent incrustées de pierres précieuses, sont réputées sur tous les continents. Mauvais navigateurs, ils demandent fréquemment l'aide d'autres peuples afin d'exporter leurs marchandises raffinées, contre rémunération. Leurs talents en négociation sont tels que les autres royaumes, lassés de se faire plumer, ont longtemps boudé les magnifiques parures ou sacs d'épices si appréciés. Ils sont aussi connus pour leur ingéniosité médicale, leurs savoirs en mathématiques, leur étude des étoiles, le style si particulier de leurs édifices et de leurs vêtements. Leur taille moyenne oscille entre un mètre cinquante pour les femmes, et un mètre soixante-quinze pour les hommes.

Croyances

La beauté de Rëa est celle d'Elaïm, car il est la terre, la mer, le ciel, les étoiles. Et Nephalar, son fils ennemi, ne pourra voir que la magnificence et la grandeur de Dieu. Car Elaïm est bon, Elaïm est juste et veille sur son peuple et sur les enfants du monde. Il est le père, la mère, mais aussi le frère de chacun. Et c'est dans son royaume que sera fêtée sa victoire contre le mal à la fin des temps.

Dieu et Diable

Les Sharda du Nord croient en Elaïm, un dieu juste et bon. Elaïm créa son double, Nephalar, car il se sentait seul dans le ciel qui était sa demeure. Nephalar, se pensant son égal et désireux de défaire son créateur tenta de le tuer. Pourtant, Dieu et Diable n'étant pas mortels, leur rixe n'avait aucune issue et aucun ne fut jamais victorieux. Nephalar, animé par la haine, créa son propre royaume au centre d'un tertre vide, baigné par la lave, où il jura de se venger de son père. Elaïm, désespéré par l'erreur qu'il avait commise, mais aimant toujours son fils, créa autour de cette étendue de terre stérile la vie. Il voulait ainsi révéler à son enfant le pouvoir qu'il avait placé entre ses mains et créa alors Rëa ; la terre fertile, les plantes, les animaux et d'autres créatures intelligentes à leur image. Elaïm souhaitait ainsi prouver que leur bataille était futile, vide de sens... Pourtant Nephalar, entêté et rongé par la rage, désirait lui montrer que toutes ses créations pouvaient devenir hideuses. Il insuffla donc dans certaines créatures l'agressivité, la haine et tous les vices qui lui vinrent à l'idée. Dieu, attristé, lui répondit en leur offrant la magie et en disant à son fils que ces créatures, bonnes ou mauvaises, accompliraient de grandes choses. Nephalar répliqua en offrant la vie à des êtres abjects et en leur offrant des capacités identiques à celles des enfants d'Elaïm. Le Diable pensait ainsi gagner ce combat, mais Elaïm semblait étrangement satisfait par ce qu'ils venaient tous d'eux d'accomplir... Lorsque Nephalar, qui était entré dans une ire terrible, lui demanda pourquoi il était heureux Elaïm répondit simplement :

« Je te pardonne, parce que tu es mon fils et je pardonnerai à chacun de mes enfants les injustices et la malveillance, car ceux qui le mériteront me rejoindront ici. Ceux-là auront prouvé leur valeur grâce aux obstacles que tu auras mis sur leur chemin et en cela, je te remercie d'exister et d'être ce que tu es. »

Furieux, Nephalar s'enferma dans les tréfonds de son tertre damné et jura d'emporter loin de son père les âmes de ceux qui répondraient à son appel.

Valeurs

Tout comme dans les croyances Vreën, la peur de devenir un serviteur de Nephalar est ce qui conditionne les Sharda du Nord. La bonté, la sincérité et le pardon sont donc les principaux dogmes de cette religion.

Rites

Les Sharda du Nord prient tous les jours Elaïm, pour la majeure partie d'entre eux. La prière peut se faire au sein du foyer ou dans les temples. Les Sharda du Nord célèbrent l'arrivée du printemps, le solstice d'été et le solstice d'hiver. Ils célèbrent également les prophètes d'Elaïm qui ont prêché, des années durant, la beauté du monde et la compassion. Ces prophètes sont Amann El'Bachir, né le quatrième jour de Mëra, Brodir Nezmë, né le vingt-et-unième jour de Bromisc, Zarda Frasni, née le dix-septième jour d'Ordo, Illssa Quam-Derah, né le quatorzième jour d'Eldra et Verij Jaszoul, né le neuvième jour de Friest.

Les enfants sont bénis par le Muezzin peu après leur naissance afin que Nephalar ne les emporte pas dans sa sombre demeure. Tout étranger peut être accepté par Elaïm, si sa bonté est grande.

Ordres Religieux

Les ordres religieux des Sharda du Nord ne comportent que des hommes. En effet, il est de coutume de protéger les femmes du courroux de Nephalar et de ce fait, elles n'ont pas le droit de prendre le risque de prêcher pour Elaïm. Les Muezzins sont les seuls à gérer et à dispenser les prières et la parole d'Elaïm dans les temples. L'entretien de ces derniers revient à des croyants volontaires qui peuvent également y vivre avec femmes et enfants. Le Muezzin peut être marié et avoir une famille. Il transmet aux jeunes son savoir et éduque ceux qui entrent au service d'Elaïm. C'est généralement la famille qui décide d'y placer un de ses enfants, pour qu'il devienne Muezzin à son tour.

Rites Funéraires

Jadis, les Sharda du Nord préparaient avec un long processus les corps pour les embaumer. Cependant, des coutumes Vreën se sont mêlées de manière immémoriale au culte d'Elaïm pour changer, il y a de cela bien longtemps, les procédés. Les Sharda du Nord enterrent leurs morts dans les heures à peine après avoir constaté le décès. Le temps étant moins frais que dans les contrées Vreën, aucune veille n'est possible. Aussi, le corps est soigneusement lavé trois fois, par trois personnes différentes proches du défunt, puis enveloppé de linges blancs et d'un linceul, avant d'être porté à même la terre pour les plus pieux, ou recouvert de bijoux et d'étoffes précieuses dans des tombes personnelles ou familiales pour les autres. Les plus pauvres enterrent leurs morts sans sépulture, sous le sable du désert ou dans la terre.

Coutumes

Âges

Tout comme chez les Vreën, les jeunes deviennent des adolescents à leur maturité sexuelle et sont considérés adultes à leurs dix-sept ou dix-huit ans, soit lorsqu'ils sont considérés raisonnés. Une grande fête est toutefois également célébrée au premier jour du printemps pour les jeunes ayant alors atteint leur douzième année, car les jeunes ayant alors atteint douze ans sont enfin suffisamment robustes pour faire pleinement partie du monde (le climat rude de Radjyn et les nappes d'eau souillées sont pour cause des maladies infantiles souvent mortelles, douze ans est donc l'âge où les risques sont moindres et où ils peuvent être considérés comme des êtres ayant maintenant leur place dans la société). Ces derniers sont alors revêtus de somptueuses parures, des porteurs les emmènent sur des chaises décorées monumentales de chez eux au lieu de la fête où l'on voit jusqu'à la nuit un défilé de luxe et de faste. La famille, pour aider aux dépenses qu'engendre cette célébration, fait appel à la générosité de tous les membres de la famille lorsqu'elle est trop modeste pour assumer seule ces frais. Les Sharda sont considérés vieux dès leurs soixante ans, tout du moins selon la qualité de leur peau et du nombre de leurs rides...

Éducation

Les Sharda sont tous éduqués à la lecture, à l'écriture et aux mathématiques simples dès leur plus jeune âge par leurs parents, à l'exception des familles nomades qui sillonnent le désert ou des plus pauvres. Souvent, l'éducation religieuse est dispensée par les Muezzins qui peuvent aussi donner des leçons de vie et leur apprendre la carte des étoiles, celle des royaumes et continents de Rëa, ainsi que de nombreuses autres choses pratiques. Dès ses quatorze ans, un jeune peut entrer au service d'Elaïm et être profondément formé aux dogmes de la religion de ce peuple du nord de Radjyn pour qu'il devienne Muezzin à son tour.

Amour

Les mariages sans amour sont légion dans les us des Sharda. Tout comme chez les Vreën, les unions d'intérêt sont millénaires. Il est mal vu de ne pas faire partie du même milieu social que son futur époux, ou sa future épouse. Chez les Sharda, il est de coutume d'être vierge avant de se marier. Cela est réellement le cas pour les familles de très haute lignée, mais certains peuvent dissimuler la perte de leur virginité par des artifices très particuliers. Ce n'est pas obligatoire, mais si l'on aime quelqu'un et que toutes les conditions sociales sont acceptables, il est préférable de se marier. À défaut, il est aussi possible de faire vœu de célibat et de ne prendre qu'amants ou maîtresses, à condition pour un homme que sa maîtresse ne soit pas l'épouse d'un autre. Une femme libre peut pourtant prendre pour amant l'homme marié qu'elle désire, tant qu'elle prend garde à ne pas courroucer sa favorite et épouse. Si l'adultère est autorisée aux hommes, la femme mariée se doit d'être fidèle à son unique époux. Quant à lui, il se doit de la protéger de la faim, du besoin et des vices des autres hommes, car les femmes Sharda sont réputées sublimes et objets d'éternelles convoitises.

Justice

Le viol est l'outrage le plus châtié après le meurtre et ces deux méfaits sont passibles de mort. Le vol s'assortit généralement d'une peine de prison, mais plus souvent, les marchands ne respectent pas totalement les lois et coupent la main du fautif pris en flagrant délit. Cette pratique est elle-même condamnée par la législation Sharda, tout comme la lapidation que certains tentent encore de pratiquer auprès des femmes adultères ou des voleurs. La femme adultère ne sera pas physiquement châtiée. Elle pourra obtenir le pardon de son époux, être répudiée de sa condition d'épouse, ou bien être vendue à des marchands d'esclaves. Dans la loi et dans les faits, les femmes sont protégées d'Elaïm, car berceaux de la vie. Donc, à moins qu'elles n'aient commis un meurtre de sang-froid, il n'est pas autorisé de les blesser. Certains maris jaloux organisent donc savamment des disparitions lorsqu'ils sont trop courroucés des fautes de leurs épouses adultères, n'oubliant pas la lame des lois qui flotte au-dessus de leur tête. Pour les cas les plus complexes, les crimes politiques, par exemple, le complot, ou tout crime allant au-delà d'un simple fait, la condamnation est l'esclavage. La condition des esclaves n'est pas la plus aisée, mais il s'agit d'un châtiment encore fréquemment appliqué. Cette coutume ancestrale n'a jamais pu être annihilée par les différents gouvernements. Ceux qui décident et appliquent les lois ne sont autres que les hauts notables et les gardes ou miliciens de chaque ville, en accord avec les principes établis.

Infirmités et différences physiques

Les difformités physiques sont considérées comme de simples malédictions du diable Nephalar, il s'agit d'une fatalité à accepter. Tant qu'ils peuvent être utiles, les bossus, amputés, ou les êtres difformes pourront être intégrés à la société aussi bien que les autres Sharda. Les obstacles qu'ils rencontrent sont souvent des moqueries, ou encore des difficultés à faire accepter leur physique en terme amoureux. Les Sharda acceptent la malédiction de Nephalar comme une force et ne mettent pas ces personnes à l'écart, car chacun a pour devoir de participer à l'économie florissante d'Al'Akhab. Foire aux monstres peuplée de volontaires qui choisissent le voyage pour s'enrichir, génies commerciaux qui participent à l'activité économique de la société, chacun se doit d'être utile d'une manière ou d'une autre. Ceux qui ne sont plus sains d'esprit, par contre, sont souvent délaissés et recueillis par dans des dispensaires mis en place par des âmes charitables.

Les personnes aux yeux vairons sont considérées comme touchées par la grâce de plusieurs dieux. Lorsqu'une personne qui n'est pas née Sharda possède cette particularité, ils considèrent qu'Elaïm lui a offert grâce et protection. Lorsque c'est un Sharda qui possède cette particularité, il est dit qu'il est alors béni par Elaïm et les étoiles, que s'offre à lui un extraordinaire destin.

Relations entre les races et ethnies

Les Sharda sont des êtres sages qui aiment la mixité. Ils accueillent volontiers les étrangers dans les beautés enchanteresses de leurs terres. Cette hospitalité leur a permis, au fil des millénaires, d'asseoir des échanges commerciaux impitoyables avec les autres continents et ce, bien avant la décision de l'ouverture des routes commerciales.

Alsderns

Les contacts des Sharda avec les Alsderns, qu'ils considèrent un peu brutaux et sauvages, étaient auparavant très limités. Pourtant, avec le temps, ils ont su tirer parti de leurs savoirs en navigation, car le peuple d'Al'Akhab n'a jamais possédé de savoirs aussi précis dans le domaine. Les chefs de navires Alsderns sont très prisés par les riches commerçants d'Al'Akhab.

Vreën

Les Sharda apprécient les Vreën, même s'ils considèrent certaines de leurs coutumes barbares. Depuis des milliers d'années ils font du commerce avec ce peuple que la croyance en un seul dieu rapproche de la leur.

Inoës

Les Inoës sont étranges pour les Sharda, comme pour la majorité des autres peuples Valduris. Réputés froids de nature, ils sont l'inverse de la chaleur et de la sympathie naturelle des Sharda du Nord. Pourtant, ils les respectent et aiment par-dessus tout leurs arts qu'ils acquièrent assez difficilement.

Sharda du Sud

Les Sharda s'apprécient énormément entre eux. Au-delà du respect des belles et simples coutumes de leurs cousins, ils les appellent souvent dans le cadre d'étude de l'astronomie où lorsqu'ils ont besoin de plantes rares trouvées seulement à Saan Met. Ce sont d'ailleurs les nomades Sharda du Nord sillonant le désert qui lient les deux royaumes. Les Sharda du Nord apprécient pourtant encore de capturer des bannis du Saan Met afin d'en faire des esclaves. Ils considèrent qu'ils ne manqueront à personne...

Eleär & Eressåe

Les Sharda acceptent la beauté de ces deux peuples, leurs croyances. Ils ne leur sont pas indifférents, ni proches, mais ils les estiment.

Villileär

Les Sharda respectent les Villileär dont les croyances sont similaires à celles des Sharda du Sud. Si un Sharda qui ne soit jamais sorti d'Al'Akhab ne peut se targuer d'en connaître un, leurs coutumes connues sont appréciées.

Nains

Les Nains ont été accueillis, quoi qu'avec réserve, sur les terres Sharda. Pourtant, leurs relations sont plutôt amicales et tolérantes. Leurs goûts communs pour l'or et les pierres précieuses sont liés à leurs amitiés.

Ordhaleron

Les Sharda sont les seuls, hormis peut-être avec les Villileär et les Sharda du Sud à ne pas haïr profondément les Ordhaleron. Ils sont simplement les obstacles naturels que Nephalar a déposés sur Rëa et sont à combattre, comme l'homme doit combattre le vice au quotidien afin de devenir pleinement ce qu'il est pour devenir meilleur.

Ordres Militaires

Intégration

Servir Al'Akhab au sein de ses armées n'a jamais été obligatoire. Il est en effet aussi honorable de travailler l'or que d'être un guerrier. Toutefois, l'actuel Grand Vizir a mis en place de grandes campagnes de recrutement depuis le retour de la magie, ce qui leur permettrait d'obtenir un effectif suffisant de soldats en cas d'attaque. Les hommes peuvent être recrutés à partir de leurs seize ans et à tout âge. Ils sont ensuite envoyés dans des garnisons, généralement proches de chez eux, pour suivre un entraînement et des enseignements militaires intensifs. Au bout de deux ans et après avoir jugé leurs compétences dans différents domaines, on leur attribue une fonction et une catégorie à laquelle ils appartiendront leur vie durant.

Armées et organisation

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L'armée d'Al'Akhab obéit aux ordres du Sultan et du Grand Vizir. Des garnisons sont présentes dans les plus grandes villes et quelques campements sont détachés aux villages et oasis les plus peuplés. On trouve généralement bien plus de soldats sur le littoral d'Al'Akhab, car le véritable danger ne vient pas de Saan Met : il vient de la mer. En effet, plusieurs centaines d'années auparavant, les Sharda du Nord ont encaissé les attaques Ordhaleron et les conquêtes insensées des Vreën. Marquées par ce passé sanglant, les armées d'Al'Akhab sont devenues puissantes, bien que peu mobilisées depuis quelque temps. Le retour de la magie leur faisant craindre le pire, le Sultan a décidé la reprise des recrutements, des entraînements intensifs et la restructuration des hiérarchies militaires.

Les garnisons et détachements sont organisés comme suit :

  • Le Poshtikban Salar est le chef suprême de la garde du Sultan, appelée aussi Garde des Immortels.
  • L'Eran Spahbod est le commandant en chef des armées. Il est dirigé par le Sultan ainsi que son Grand Vizir et tient conseil en matière de défense et de stratégie militaire. Il administre des groupes d'une douzaine de Spahbod.
  • Le Spahbod est un commandant. Il est le supérieur de groupes d'une quinzaine de Payygan Salar et Savaran Sardar.
  • Le Payygan Salar est le chef des divisions d'infanterie. Sous ses ordres on compte généralement une trentaine de soldats.
  • Le Savaran Sardar est le chef des divisions de cavalerie. Il gère une trentaine de cavaliers d'élite.
  • Le Stor Bezashk commande le service des vétérinaires qui s'occupent des montures de la cavalerie et est souvent rattaché au Savaran Sardar.
  • L'Iran Anbaraghbad est le chef de l'approvisionnement de l'armée. Il doit s'assurer des approvisionnements en armes, armures, eau et nourriture de sa garnison.

Il n'y a pas de garde-frontière car le royaume d'Al'Akhab entretient de très bonnes relations avec le royaume de Saan Met.

    Il existe cinq catégories militaires dans les armées d'Al'Akhab, dont l'organisation est très similaire avec les armées Vreën.
  • Les Saa : cavalerie
  • Les Daylam : infanterie
  • Les stratèges
  • Les soigneurs
  • Les opérateurs de machines de guerre
    Certaines catégories regroupent plusieurs corps d'armée :
  • Savaran : cavalerie d'élite
  • Elari : cavalerie légère (archers)
  • Hapet : cavalerie légère à dos d'éléphants de guerre
  • Sassari : cavalerie moyenne
  • Clibanarii : cavalerie lourde
  • Kamandaran : infanterie légère (archers)
  • Paygan : infanterie moyenne
  • Daylami : infanterie lourde

Les soigneurs s'occupent soit des hommes, soit des éléphants de guerre, soit des chevaux mais n'ont pas de dénomination particulière malgré la différence de leurs activités.

Équipements généraux

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    Armes
  • Cavalerie et infanterie légère : arcs et flèches.
  • Chevaliers, cavalerie et infanterie moyenne : armes d'hast, lances ou épées, boucliers.
  • Cavalerie et infanterie lourde : masses à deux mains ou épées lourdes et boucliers.
  • Opérateurs, éclaireurs et messagers : poignards et dagues de défense, épées légères.
    Armures
  • Cavalerie et infanterie légère, opérateurs : lamellaires de cuir.
  • Cavalerie et infanterie moyenne : lamellaires de cuir et plaques de métal léger, casques.
  • Cavalerie et infanterie lourde : armures de métal lourd, cotte de mailles, casque.
    Engins de Guerre
  • Les opérateurs contrôlent les scorpions, béliers et onagres.

Vie des guerriers

Les guerriers d'Al'Akhab sont uniquement des hommes. Ils peuvent être attachés à leurs garnisons ou mener une vie normale auprès de leurs familles. Ils ont obligation de service et de garde, mais des permissions leur sont accordées pour récupérer de leurs efforts. Ils sont rémunérés par le Sultanat.

Système Politique

Sultanat

Le Sultan est le chef du Sultanat et possède tous pouvoirs. Il est protégé par une garde d'élite appelée Garde des Immortels, composée des meilleurs guerriers et stratèges de l'armée. Le Sultan est assisté d'un Grand Vizir, qui lui tient lieu de conseil. Ce dernier est mandaté de manière absolue par le Sutan afin de gérer toutes les affaires du Sultanat. Les vizirs sont les ministres du royaume et répondent aux ordres du Grand Vizir. Ce sont eux qui gèrent la législation, ainsi que l'exécution des lois avec les Émirs de chaque région

Régions

Les régions sont gérées par des Émirs, souvent issus de haut lignage et qui doivent s'assurer de la collecte d'impôts pour le Sultanat, ainsi que de la protection de leur peuple. Ce titre est généralement héréditaire. Ils veillent à l'exécution des lois dans leur fief et sont également ceux qui coordonnent la mise en place de bastions de l'armée dans chaque ville, lorsque cela est jugé nécessaire.

Villes & Villages

Les villes et villages sont dirigés par des Sayyid qui doivent s'assurer de la bonne collecte des taxes à transmettre à leur Seigneur, ainsi que du bien-être des habitants de leur cité. Sayidd est un titre héréditaire, et ces derniers veillent à l'application des lois par le peuple. Ils sont également en charge de coordonner les milices internes veillant à la sécurité des villes.